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#1 14 Dec 2021 10:35

Thomas Munier
un jeu par mois, tranquille
Inscription : 05 Feb 2008

[Perdition] Comptes-rendus de partie

Le jeu : Perdition, Millevaux propulsé par l'apocalypse et le multivers, par Nompardéfaut

Comptes-rendus par Nompardéfaut :

1. Frippeville
Une aventure autour de la ville-noyau Ă©garĂ©e au cƓur des forĂȘts limbiques. Un rĂ©cit par NompardĂ©faut. (temps de lecture : 10 minutes)


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Asa Hagström, cc-by


Auteur de Millevaux.
Outsider. Énergie crĂ©ative. Univers artisanaux.
Ma page Tipee.

Hors ligne

#2 14 Dec 2021 10:36

Thomas Munier
un jeu par mois, tranquille
Inscription : 05 Feb 2008

Re : [Perdition] Comptes-rendus de partie

FRIPPEVILLE

Une aventure autour de la ville-noyau Ă©garĂ©e au cƓur des forĂȘts limbiques. Un rĂ©cit par NompardĂ©faut.

Le jeu : Perdition, Millevaux propulsé par l'apocalypse et le multivers, par Nompardéfaut

Joué en ligne le 23/04/2020

(temps de lecture : 10 minutes)

Cette campagne peut ĂȘtre vue comme une suite de la partie En perdition dans les forĂȘts limbiques

Avertissement : contenu sensible (détail aprÚs l'image)

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anonyme, domaine public & Agathe Pons, libre de droits & Aaron T.Goodman, cc-by-nd & von Zzyzx, cc-by-nc

Contenu sensible : Violence explicite à l'encontre d'humains et d'animaux, violence suggérée sur nourrisson, sexe explicite


L'histoire :

ConfrontĂ© Ă  la terre retournĂ©e qui termine les traces du buggy, HĂ©rault lĂšche la terre pour s'en nourrir. Une langue bifide et sinueuse sort de terre et vient s'enrouler en spirales autour de la langue d'HĂ©rault, un visage plissĂ© et spiralĂ© la suit et vient se coller Ă  sa bouche pour l'embrasser. HĂ©rault se dĂ©gage en saisissant la langue. La crĂ©ature proteste d'une voie changeante plutĂŽt fĂ©minine. La tĂȘte Ă©merge, couverte de dreadlock spiralĂ©es qui se meuvent d'elles-mĂȘmes. Elle s'extrait du sol par ondulations. HĂ©rault fini par la lĂącher, et la crĂ©ature, vexĂ©e, entame la conversation. Elle leur demande ce qu'ils font dans les parages. Ils cherchent Frippeville. Elle ne connaĂźt pas mais elle peut les mener Ă  Gros ou Chistre. Nos deux compagnons refusent. Le soleil est couchant, Spirale leur propose de passer la nuit chez elle. Ils acceptent. La route fait comme une immense spirale. Durant le trajet, Spirale manifeste son intĂ©rĂȘt pour l'homme-arbre qu'est HĂ©rault. Celui-ci la mĂ©prise en retour.

Ils arrivent finalement prĂȘt de son habitat, une cabane jouxtant un lac et qui forme comme une spirale montant vers le ciel. Spirale leur offre le gĂźte et le couvert en sa modeste demeure. La nourriture qu'elle leur propose est une sorte de soupe de racines et de plantes bouillies agrĂ©mentĂ©e de quelques insectes et vers. HĂ©rault lui propose de chasser quelques menus animaux, rats, belettes, etc... Spirale semble gĂȘnĂ©e, la simple idĂ©e de tuer ces bĂȘtes semble la faire souffrir. Au cours de la conversation ils Ă©voquent le maĂźtre des forĂȘts limbiques, le dĂ©crivent un peu. Spirale semble surprise et peste Ă  l'idĂ©e « qu'il soit allĂ© voir quelqu'un d'autre ». Elle demande aux aventuriers de lui rappeler, s'ils le recroisent, qu'il a une dette envers elle. Les fripouilles demandent en Ă©change un prix. Spirale leur propose un souvenir chacun. Elle accepte (chĂšre payĂ© 2 souvenirs, ça devait ĂȘtre important). Elle fait mine de tendre ses lĂšvres vers HĂ©rault dans l'attente qu'il y introduise sa langue. HĂ©rault use effectivement de sa langue mais la pĂ©nĂštre par l’Ɠil. Elle a un soubresaut, un regard mauvais mais ne proteste pas.

Souvenir d'HĂ©rault : Dans une espĂšce d'Ă©glise, une procession se dĂ©roule. Un homme qui dĂ©clame un livre. Mon but est d’infiltrer l'Ă©glise de Lazare - il s'apprĂȘte Ă  lancer le rite de Lazare une nouvelle fois : tuer des gens et les ressusciter immĂ©diatement- et leur voler une relique, un horla, un symbiote qui sera implantĂ© dans l'un des nouveaux innocents, crucifiĂ© sur une croix en mĂ©tal, cĂąblĂ© de tous les cĂŽtĂ©s il a une barbe, des cheveux assez long, ses mains sont plantĂ©s sur la croix, il a une couronne de barbelĂ©s. La foudre frappe. Les cĂąbles rougeoient. Il est secouĂ© de spasme. Et ... [fin du souvenir].

Spirale s'entaille ensuite la main et verse quelque gouttes de sang rouge-ambré dans la décoction avant de l'offrir à Perdue qui l'accepte.

Souvenir de Perdue :
Corps froid, et flasque clouĂ© quelques mĂštres au dessus du sol comme pour sĂ©cher. En contrebat, un homme en habits de prĂȘtre dĂ©clame une priĂšre face Ă  un cortĂšge de fidĂšles. Soudain une immense chaleur envahi mon corps. Je m'arrache de la croix, tombe, me relĂšve le pĂ©nis en Ă©rection et sodomise le prĂȘtre tandis que l'ensemble des participants s'enlacent et que la scĂšne se transforme en une orgie montant progressivement en extase. Les plaisirs des uns et des autres se mĂȘlent et s'entrecroisent en mĂȘme temps que leurs identitĂ©s. Tous se perdent en un orgasme collectif. Des racines envahissent l'Ă©glise et l'entraĂźnent vers les profondeurs. Une Ă©ternitĂ© plus tard, une lueur se lĂšve et au travers des fenĂȘtres j'entrevois une clairiĂšre.

Le lendemain matin les Fripouilles quittent les lieux. HĂ©rault marche dans une flaque de boue et tombe dans les forĂȘts limbiques, Germaine aka Mme perdue suit. Ils poursuivent leur chemin dans ces sinuositĂ©s mais ne tardent pas Ă  faire une trĂšs mauvaise rencontre.

Un homme au visage recouvert d'un visage Ă©corchĂ© armĂ© d'un couteau Ă  Ă©quarrir et un homme aux yeux injectĂ©s de sang Ă  la coupe iroquoise, il lui manque une main. Ils sont accompagnĂ© d'un chien recouvert d'un champignon et aux yeux purulents. Le chien grogne, une crĂȘte se dresse le long de sa colonne vertĂ©brale. Celui que les Fripouilles estiment ĂȘtre Edd le skinhead s'avance. Germaine le somme de s'arrĂȘter. Il ne rĂ©agit pas. ArrivĂ© Ă  une distance suffisante il se prĂ©cipite sur sa proie un sourire malsain se dessinant sur des lĂšvres qui ne sont pas les siennes. Il poignarde Germaine qui tourne rapidement de l’Ɠil.

Souvenir : J'ai parcouru les forĂȘts limbiques en ma propre compagnie, puis une sorte de nymphe me tenait la main et il y a eu un sentiment d'amour Ă©trange, et je l'ai distancĂ©e sans m'en rendre compte, et je me sentais heureux que je me sois Ă©loignĂ©, me laissant seul avec.

HĂ©rault s'empare d'elle et s'enfuie en sifflant Ă  tue-tĂȘte dans son sifflet. Les forĂȘt limbiques rĂ©agissent en se tortillant en tout-sens. De petits animaux surgissent de nul-part. Le punk est sur les talons d'HĂ©rault, sur le point de le passer Ă  son tour par le fil de son couteau lorsque soudain une masse lui tombe dessus par surprise. HĂ©rault ne se retourne pas mais entend des cris de douleur et de dĂ©sespoir qu'il identifie comme Ă©tant ceux de Spirale. Il continue son chemin.

Lorsqu'il estime avoir laissĂ© suffisamment de distance et de dĂ©tours entre lui et la menace, HĂ©raut s'arrĂȘte pour prendre soin de Germaine. Elle reprend connaissance. Cette zone est pleine d'un humus un peu moite, de petites limaces y fraient en grand nombre. HĂ©raut en grignote une tout en devisant avec Mme perdue de ce qu'ils devraient faire. Le douloureux souvenir de fuir une main gĂ©ante en rampant et bavant avant de se faire croquer crue lui revient en mĂ©moire. HĂ©rault ne mange pas de seconde limace. La discussion s'Ă©ternise lorsque une limace gĂ©ante dotĂ©e d'une mĂąchoire s'extirpe du sol.

En sus de sa mĂąchoire, la limace possĂšde des yeux, un visage et une bouche lui donnant un air suffisamment humain pour que ça en soit perturbant et dĂ©rangeant. Elle ouvre la bouche, une seconde gueule pleine de crocs tranchants en Ă©merge et propulse une langue-camĂ©lĂ©on rĂąpeuse et gluante. HĂ©rault lui attrape la langue afin de l'immobiliser tandis qu'il use lui-mĂȘme de sa langue afin de lui grappiller des souvenirs.

Flash-back :
Dans une rĂ©gion assez montagneuse y avait de la neige. Je portais un dentier avec des canines assez aiguisĂ©es. Comme des canines de loups. En face de moi, un Horla. Je n'ai pas hĂ©sitĂ©. Je lui ai mordu la jugulaire. C'Ă©tait un grabougnat. Ça avait un goĂ»t de jus de saucisse. C'Ă©tait particuliĂšrement rassasiant et malsain. Ça ressemble Ă  un loup avec des sabots de cochons. C'Ă©tait dans une espĂšce de chalet, il y a des tables en bois, une cheminĂ©e avec des charbons ardents. Il parait accueillant, tout invitait Ă  y rester.

Pendant ce temps, Germaine aperçoit une seconde limace s'extirpant du sol. Elle ne lui laisse pas le temps d'agir et frappe. Le coup d'une violence inouïe explose littéralement la limace. Malheureusement le flash-back en retour est lui aussi d'une aussi grande violence et, affaiblie et mal-préparée, Germaine n'y survit pas.

La limace d'HĂ©rault se tortille et parvient Ă  se dĂ©gager. Comprenant qu'elle n'est pas en position de force, elle s’enfouit dans le sol et disparaĂźt. HĂ©rault suçote la cervelle de Germaine mourante.

Il oublie :
- Lorsque la forĂȘt a envahi ta communautĂ©, tu as changĂ©. On t’a alors chassĂ©.
Il récupÚre deux souvenirs :
- Greffer la langue Ă  HĂ©rault est le premier pas vers sa rĂ©compense par le MaĂźtre des forĂȘts limbiques [rĂ©vĂ©lation qu'a eu Germaine grĂące Ă  la poudre jaune]
- J'ai parcouru les forĂȘts limbiques en ma propre compagnie, puis une sorte de nymphe me tenait la main et il y a eu un sentiment d'amour Ă©trange, et je l'ai distancĂ©e sans m'en rendre compte, et je me sentais heureux que je me sois Ă©loignĂ©, me laissant seule avec.

Tandis qu’HĂ©rault fait le trie entre son propre inventaire et celui de feu Germaine. Des petites gouttes de sĂšve suintent du plafond. Flottant bien-heureux dans un genre de soupe nourrissante, Bloup (le nouveau personnage de Frank) est soudain aspirĂ©, tirĂ© par le fond.

Soudain un torrent de sĂšve tombe sur HĂ©rault rapidement suivit par un homme-poisson Ă  tĂȘte de murĂšne portant un blouson en peau de croco. Un peu dĂ©boussolĂ©, il reprend vite ses esprits et dĂ©taille l'individu qui lui fait face. L'homme poisson est armĂ© d'une javeline et d'un couvercle de poubelle. Il porte dans son dos un sac Mickey Mouse. La communication est compliquĂ©e, Bloup n'articule pas un mot. Cependant il se montre coopĂ©ratif. Ensembles ils attachent le corps de Germaine pour le traĂźner et reprennent leur route.

Une lueur noire se rĂ©pand dans les tunnels limbiques. Trois silhouettes humaines se dessinent : un vieil homme portant une torche en tenue de montagnard solide et chaude, deux autres hommes Ă  l'allure plus exotique. Tous deux ont des traits peut-ĂȘtre vietnamiens ou chinois. L'un porte une lorgnette greffĂ©e sur son Ɠil gauche, l'autre un bras bio-mĂ©canique et des lunettes noires (blanches). Ils s'expriment avec un fort accent allemand. Les deux groupes Ă©changent quelques politesses tout en se jaugeant. Le vieux se prĂ©sente comme le maĂźtre des forĂȘts limbiques. Lorsque les uns et les autres estiment mutuellement ne pas ĂȘtre face Ă  une menace. Chaque groupe reprend son chemin. L'un des vietnamiens s'exprime Ă  l'attention du vieux : « On va ĂȘtre en retard Jacob ».

HĂ©raut et Bloup poursuivent leur chemin dans les dĂ©dales d'une blancheur obscure. Le chemin devient de plus en plus Ă©troit, les parois sont semblables Ă  des muqueuses les enserre. Ils dĂ©bouchent finalement sur ce qui ressemble Ă  un sphincter. Un Ă  un, ils passent et sont aussitĂŽt assaillis par une brĂšve lueur blanche. Ils sont dans une sorte de clairiĂšre labourĂ©e. DerriĂšre eux un tas de fumier recouvert de fleurs qui poussent dessus. Il fait nuit. Beaucoup de fleurs partout, un parfum entĂȘtant. Il y a dans cette clairiĂšre un petit hameau composĂ© d'une poignĂ©e de petites bĂątisses, d'un grand bĂątiment bien entretenu qu'HĂ©rault identifie comme une porcherie. Au milieux une grande croix avec une forme humanoĂŻde couronnĂ©e clouĂ©e dessus. Une habitation est un peu isolĂ©e des autres. Le village paraĂźt si familier Ă  HĂ©rault que cela lui parait inquiĂ©tant. L'endroit parait Ă©trangement familier Ă  HĂ©rault.






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Un nouveau joueur entre dans la partie. Son personnage - FrĂŒh -, un maletronche Ă  l'allure canine, se rĂ©veille alors qu'il dormait paisiblement dans cette prairie. Les fripouilles discutent un moment. Il fait nuit noire, on entend le son des criquets et l'odeur des fleurs est particuliĂšrement entĂȘtante. Il pleut des pĂ©tales de fleur gorgĂ©s de rosĂ©e parfumĂ©e. FrĂŒh dĂ©cide de ranger le corps de Germaine (Mme Perdue) dans le tas de fumier. Lorsqu'il la saisi, le corps s'anime et tente de le mordre. Il s'en dĂ©gage. HĂ©rault assĂšne un premier coup de barre-Ă -mine dans le zombi, Bloup l'achĂšve d'un coup de javeline. Une silhouette encapuchonnĂ©e s'approche du groupe. ArrivĂ© Ă  portĂ© de discussion, il souhaite au voyageurs la bienvenue Ă  Rosemont et les invite Ă  passer la nuit chez lui. Il s'exprime avec l'accent chantant du sud. FrĂŒh et HĂ©rault lui soufflent alternativement le chaud et le froid, lui mettant la pression avant de le rassurer. La situation finit par se dĂ©tendre et le groupe se rend dans la maison isolĂ©e. Une fois Ă  l'intĂ©rieur le parfum des fleurs se fait moins entĂȘtant. L'accent de leur hĂŽte moins chantant. En entrant il adresse une priĂšre Ă  JĂ©sus Cuit et l'Esprit-Chou. Il demande Ă  sa CunĂ©gonde d'apporter, le pain, le fromage et le vin Ă  ses invitĂ©s. HĂ©rault tente de comprendre ce qui ne va pas et est aussi brusquement que briĂšvement envahi par une intense odeur de lisier.

La nourriture est servie par la CunĂ©gonde, une femme taciturne Ă  l'allure campagnarde, particuliĂšrement forte et grande. Elle porte un couteau Ă  la ceinture. L'homme demande aux estrangers s'ils seraient prĂȘts Ă  Ă©changer leurs connaissances. Il leur propose en Ă©change des malĂ©fices. Les fripouilles lui demandent ce qu'il a Ă  proposer, CunĂ©gonde apporte une bouteille au liquide noirĂątre. L'homme explique qu'elle contient la Chienlit et qu'on peut Ă©liminer un village avec ça. Il Ă©voque le fait que contrairement Ă  lui, les locaux ne sont pas de bons crĂ©tins car ils vĂ©nĂšrent la mĂšre aux sabots crottĂ©s. Des propositions et contre-propositions s'Ă©change mais sans rĂ©elle avancĂ©e dans les affaires. Les Fripouilles apprennent qu'ils peuvent payer avec la petite ou la grande obole et que de toute façon pour le fromage (aucune des fripouilles n'a goĂ»tĂ© au vin) il va falloir payer la petite obole. Pour se moquer ou gagner du temps, HĂ©rault leur annonce que c'est Bloup qui leur racontera. Bloup est muet. Aussi, l'homme a beau approcher son oreille il n'entend rien. Il finit par s'exclamer qu'ils se moquent d'eux. CunĂ©gonde saisi HĂ©rault au cou et le menace. HĂ©rault utilise alors sa langue-limace pour lui sucer un souvenir et se prend en retour un coup de couteau de la part de la CunĂ©gonde. Le coup est d'une violence surnaturelle et contraint HĂ©rault a lancer un jet de survie (perte de carac). HĂ©rault est assaillit par un souvenir !

Il revoit la scĂšne avec le maĂźtre des forĂȘts limbiques (MDFL) les exhortant Ă  retrouver Frippeville Ă  laquelle se superpose une seconde scĂšne dans laquelle le MDFL est remplacĂ© par un gnome malformĂ© engoncĂ© dans une exo-armure dotĂ©e de tentacules de plastacier dont l'un se termine par une aiguille recourbĂ©e. Le discours du gnome est identique Ă  celui du MDFL et se termine lorsqu'il enfonce l'aiguille dans le globe oculaire d'HĂ©rault. Un mot lui revient en mĂ©moire : « Glande PinĂ©ale ».

FrĂŒh prend appuie sur la table et saute Ă  la gorge de la CunĂ©gonde qu'il agresse de ses crocs ! La CunĂ©gonde s'en tire avec une lĂ©gĂšre blessure. Bloup arrache par la force la fiole de chienlit des mains de leur hĂŽte qui tente de lui assĂ©ner un coup de chope mĂ©tallique. HĂ©rault qui a maintenu sa langue dans l'oreille de sa victime lui suce un second souvenir.

Il assiste en tant que Cunégonde à une cérémonie dans la porcherie. Elle et plusieurs villageois s'agenouillent face à une immense Truie donnant la tétée à ses porcelets (forte odeur de lisier). Au bout d'un moment la Truie ouvre une gueule garnie de crocs et égorge un porcelet. Les villageois partagent l'animal sacrifié. Cunégonde ressort de la porcherie, l'odeur de fleurs est enivrante, les oiseaux chantent. Elle porte dans son escarcelle un petit bras potelé de bébé.

La CunĂ©gonde se dĂ©gage d'HĂ©rault et s'effondre au sol dans un sanglot, le regard perdu. Sans pitiĂ©, FrĂŒh fait montre d'une grande sauvagerie, il assĂšne plusieurs coups de corne Ă  boire Ă  sa victime, la CunĂ©gonde est particuliĂšrement coriace mais ne se dĂ©fend plus. FrĂŒh s'acharne jusqu'Ă  l'achever. Il est alors envahit par le se souvenir de se faire poignarder Ă  de multiples reprises par un homme au visage canin. Pendant ce temps, l'hĂŽte se prĂ©cipite par la porte et s'enfuit.


Auteur de Millevaux.
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