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[Inspirations Millevaux] Fauna, par Joan Fontcuberta et Pere Formiguera
Ces deux artistes espagnols exhument les archives dâun obscur cryptobiologiste, le Pr Ameisenhaufen, rĂ©vĂ©lant la face cachĂ©e de lâanimalitĂ©.
Avertissement sur le contenu : taxidermie.
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La playlist aléatoire des Sels de Millevaux sur Chartopia !
Les Sels de Millevaux est un jeu de rĂŽle par Yoann Calamai, oĂč l'on incarne des alchimistes rongĂ©s par l'achĂšvement du grand Ćuvre au cĆur de l'enfer forestier de Millevaux. Le jeu Ă©tait dĂ©jĂ dotĂ© de sa playlist, la voici maintenant au format alĂ©atoire sur Chartopia : de quoi dĂ©ambuler dans les ruelles enracinĂ©es de Prague, Ă la recherche de la pierre philosophale, au risque de rencontrer son destin face aux dĂ©itĂ©s horlas. Avec dans ce menu alchimique une centaine d'albums, de l'ambient, du dark ambient, du gothique, d'Ă©tranges variĂ©tĂ©s de mĂ©tal, du dark folk, du drone, du dungeon synthâŠ
illustration : Balthazar Schwann pour le Philosophia Reformata de Daniel Mylius, domaine public
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[Extraits] Au-delĂ de la palissade, sous lâhumus
Un jeu de rĂŽle d'investigation dans une rĂ©alitĂ© sorciĂšre scandinave, variation millevalienne de Beyond the Fence, Below the Grave par T AKW. Traduction française, adaptation et transcription Ă lâunivers de Millevaux par Claude FĂ©ry.
(temps de lecture des extraits : 4 mn / du jeu entier : 15 mn)
oested, cc-by-nc, sur flickr
"Ăcoute-moi attentivement, voyageur. Retiens mes mots, car ils te fortifieront.
Suis mes conseils, ils te grandiront ! Plusieurs millĂ©naires cendreux se sont amoncelĂ©s sur les frĂȘles
Ă©paules dâHomme depuis que JĂ©sus Cuit , est tombĂ© dans la marmite, loin dans les terres recuites
au sud, et que son bas clergĂ© câest enkystĂ© sur nos cĂŽtes ancestrales. Nous les gens du nord,
grattons les terres fertiles de la Jute et laissons nos moutons pùturer la SmÄnie et la ScÄnie .
Mais le bois gagne, ronge nos terres. Notre monde est un enchantement pourrissant.
Les eaux, la terre, la forĂȘt, le ciel sont vivants et hantĂ©s par les crĂ©atures de LâEnfoui .
LâEnfoui est le royaume qui sâĂ©tend au-delĂ de notre palissade et sous lâhumus.
Les deux mondes sont intimement liĂ©s ensembles, tels deux miroirs qui se reflĂštent lâun lâautre.
Quoiquâil advienne dans notre monde, câest connectĂ© aux forces obscures et absconses des Autres ,
les horlas . Notre vie mĂȘme nĂ©cessite que de bonnes relations soient entretenues avec LâEnfoui , que
les traditions ancestrales soient respectées, que les lieux sacrés soient préservés.
Maladies, destructions et morts surviennent sitÎt que nous négligeons nos obligations envers
LâEnfoui et nous mĂȘmes."
"Lorsque nos communautĂ©s sont menacĂ©es par les Autres , les horlas , lâĂ©grĂ©gore , lâemprise , on en
appelle à toi. Tu es une ùme Hantée , une praticienne du Sei ð r , des arts anciens de la magie et des
rituels enseignĂ©s Ă lâhumanitĂ© par Freyja et Oddur . Câest ton devoir de dĂ©couvrir, de creuser, de
fouir, de dire, de déterminer quelle foutue déité est froissée, pour accomplir le rituel adapté qui
apaise et rétablisse la concorde."
"Essences
QuâĂȘtes vous ? Une Ăąme ne se rĂ©duit pas Ă un seul Ă©lĂ©ment, mais est composĂ©e de cinq
corps Ă©thĂ©riques, cinq Essences . Une partie est lâhĂ©ritage de vos ancĂȘtres ou relĂšve des
valeurs de votre clan. Immanquablement les contacts avec L â Enfoui amoindriront les
scores dâ Essence des personnages. Si lâune des mesure dâ Essence dâun personnage se
trouve rĂ©duite Ă 0, le personnage succombe. Si deux mesures connaissent le mĂȘme sort, il
rejoint L â Enfoui .
Un point de dommage infligĂ© Ă une Essence peut ĂȘtre recouvrĂ© en un temps de repos"
"Svithur (le sage), Le pouilleux
La sagesse est un pouvoir et lâaviditĂ© le destin des hommes. Câest que tu as compris. Tu es
un errant, ni esclave, ni fermier, ni tueur. Tu es hanté . Tu es souvent bienvenu, mais on se
méfie de toi.
Ăcoute lâĂ©grĂ©gore : tu es en mesure de te livrer au monde, Ă L â Enfoui . Alors, tu entends
les chants dâ Ă©grĂ©gore , qui nous entourent. Ton ouĂŻe est trĂšs fine, ta VĂĄrð r est immense, et
tu peux discerner dans ce galimatias des réponses à tes questions.
La premiĂšre rĂ©ponse sera aisĂ©e Ă obtenir. Chaque rĂ©ponse ultĂ©rieure sera plus difficile, Ă
mesure que tu tâĂ©loignes de ton idĂ©al de retenue."
"Les quatre temps Ă©coulĂ©s, survient le cinquiĂšme, celui du Ă nd , de lâaccomplissement.
D Ăsir sont les autrices de ce temps, mais elle nâen nâont pas la maĂźtrise.
Les pierres noires accumulées dans le puits aux ùmes au long des quatre temps précédents
constituent la mesure de la menace en laquelle elles sâincarnent. Celle-lĂ mĂȘme quâaura
désigné le tableau des augures.
Les autres joueuses mettent en Ćuvre le rituel propitiatoire en mesure dâĂ©loigner la
menace. Elles misent librement la mesure de leur Essence primordiale . D Ăsir opposent les
noirceurs accumulées dans le puits aux ùmes ."
"Signes néfastes, mauvais présages et augures
Toutes sortes dâĂ©vĂšnements invitent LâEnfoui dans notre monde. Les sources de ces
mauvais prĂ©sages sont malaisĂ©es Ă identifier, tant lâ Ă©grĂ©gore , lâ emprise sâinterpĂ©nĂštrent
pour accoucher de horlas , Ă moins quâil ne faille remonter Ă la source...
⹠pestilence : des fermiers tombent malades, ou des denrées se gùtent, ou le cheptel
dĂ©pĂ©rit Ă vue dâĆil.
⹠famine : mauvaise récolte, greniers gùtés par la moisissure, sources pures souillées.
âą dĂ©sastres naturels : glissement de terrain, tempĂȘte, feux de forĂȘt.
âą disparations : enlĂšvements par Les Autres .
⹠meurtres : meurtres surnaturels perpétrés par Les Autres .
⹠cauchemars : terreurs nocturnes dont les victimes affirment avoir été chevauchées
par des spectres.
⹠gente animale menaçante : témérité accrue des grands prédateurs tels les loups ou
les ours, meutes massives de charognards qui rĂŽdent alentours et attaques de
greniers ou de silos par la vermine.
âą stĂ©rilitĂ© : les unions charnelles tant des hommes que des bĂȘtes ne produisent plus
leurs fruits, ou seulement Ă des ĂȘtres difformes.
âą conflits : une tension accrue sâinstalle et nourrit des incomprĂ©hensions desquelles
surgissent des querelles envenimĂ©es qui peuvent aller jusquâau sang.
⹠hantise : des rumeurs se répandent sur des évÚnements contre-nature, des yeux
luisent dans les tĂ©nĂšbres, dâĂ©tranges ritournelles sont entendues Ă la lisiĂšre du bois
sombre, des tĂ©moignages confus et contradictoires dâapparitions.
âą
rébellion animale : les animaux domestiques se rebellent.
Les chevaux désarçonnent leurs cavaliers, les moutons brisent leurs enclos,
les chiens mordent leurs maĂźtres."
"Jötunn
Des entitĂ©s que combattit Oddur lui mĂȘme. Redoutables crĂ©atures qui errent aux
tréfonds du bois.
Signes: pestilence, famine, désastres naturels, meurtres, gente animale menaçante."
"Ă Dimmuborgir, il y a ces roches noires qui sont les chĂąteaux du diable. Ici, lâinvisible est plus rĂ©el
que le visible.
Le visible, câest un gamelle vide posĂ©e sur la table.
Câest une maison que lâherbe envahit.
Câest un poisson qui glisse dans lâeau froide dâun torrent
comme sâil cachait des histoires dans son ventre.
Câest un visage barbu fouettĂ© par le vent.
Ce sont des yeux résignés.
Lâinvisible est plus charnu.
Ce sont ces silhouettes qui dansent en pleine tempĂȘte.
Ce sont ces yeux et ce rire dans le noir.
Câest la dĂ©chirure du monde qui fume et qui tremble
Ce sont ces bourgeons qui crÚvent le sol en dépit du possible.
Et des dépouilles de phoques comme des capes de deuil maudites."
« Nu offrar jag, sÄ gör du oss ingen skada »
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Playlist de La Cour Corbelle
Un jeu de rĂŽle dans la forĂȘt de Millevaux pour se mĂȘler Ă la noblesse corbeau, jouer, aimer, rĂȘver, apprendre et souffrir avant que sonne lâhallali
Null & Void, par 0, du black metal dĂ©pressif cristallin et mĂ©lodique pour la plainte Ă©ternelle d'un corbeau dans la tempĂȘte.
Peacock Black, par 3rd Ear ExpĂ©rience, du stoner rock instrumental et psychĂ©dĂ©lique, transe groovy au cĆur de la folie.
Diminution, par Leila Abdul-Rauf, un jazz de chambre lunaire, profond et unique pour des forĂȘts hantĂ©es par des fantĂŽmes vides.
Supreme Immortal Art (instrumental), par Abigor, du black metal purement instrumental, pour une ambiance démoniaque, raffinée et épique !
Hexerei im zwielicht der finsternis, par Aghast, une messe noire dark ambient aux accents de sorcellerie menĂ©e par la voix spectrale d'une incantatrice droite venue des forĂȘts limbiques.
Liminoid Lifeforms, par Aidan Baker, ambient, post-rock et orchestre de chambre pour une nuit sans lune, sans fin et sans but sous la caresse des branches.
Souvenirs d'un Autre Monde, par Alcest, l'élan vital du black metal dans une post-pop éthérée, ode vibrante à la nature et à l'enfance.
Mei-Jyu, par Alio Die et Jack or Jive, ambient ritualiste pour clairiĂšres, sources et fantĂŽmes.
White Hoarhound, par Alunah, un stoner doom metal Ă chant fĂ©minin scandĂ©, celtique et druidique, une Ă©nergie entiĂšrement dĂ©diĂ©e Ă la forĂȘt.
Mass V, par Amenra, post-hardcore incantatoire scandé en l'honneur du Dieu-Corbeau.
Ancient Lights, par Ancient Lights, du stoner-drone mĂ©lodique des plus ritualistes pour une enfoncĂ©e enfumĂ©e dans les forĂȘts limbiques.
The Dynamic Gallery of Thoughts, par ...and Oceans, du black metal orné de claviers de toutes parts, maléfique, mélodique et racé.
Planetary Confinement, par Antimatter. Jamais album acoustique au chant clair n'aura sonné si grave et si beau à la fois. Notre ùme solitaire dans un monde laissé à l'abandon.
Dreams of the Sylvan Elves, par Arathgoth, un mĂ©lange entre dungeon synth et fantasy folk instrumental qui vous plongera au cĆur de la forĂȘt de la Lorien.
La Masquerade Infernale, par Arcturus, du métal avant-gardiste aux croisement entre black metal à chant clair, dark folk et rock progressif, porté par un chant clair en proie au délire grandiloquent, convent de sorciers, millénaire détraqué, nef des fous.
Alunar, par Aureole, du black metal spatial instrumental pour chùteaux abandonnés dans le vide.
The Horizontal Gates, par Black Mara, du drone ésotérique dédié au parcours des alchimistes. Hypnotique et labyrinthique.
Arrow and Orb, par Bad Braids, un chant féminin folk, intime et wiccan.
Ardor, par Big Brave, un post-hardcore aux drones aussi profonds que mĂ©lodiques, avec un chant fĂ©minin rituel et poignant, pour se traĂźner jusquâau bout de la nuit.
Midnight Flower, par Katharine Blake, du chant fĂ©minin heavenly et mĂ©diĂ©val, pour une clairiĂšre féérique, un calme avant la tempĂȘte.
Summon, par Bloody Panda, messe noire, lyrique et drone, au pinacle de la nuit.
Altar, par Boris & SunnO))), le meilleur du drone, de la noise et de l'americana pour une transe rituelle et mélodique, entre climax de pyramide maudite et priÚres apaisées
CathĂ©drale de Strasbourg, par Charlemagne Palestine. Le bourdon de lâorgue est sculptĂ© pour devenir une cathĂ©drale de son, Ă©difice dâun rĂȘve Ă©veillĂ©, Ă©trange et magnĂ©tique.
Corpo Mente, par Corpo Mente, entre opéra baroque et musique zeuhl, la bande-son d'un conte de Grimm macabre en perruque poudrée.
III, par Crystal Castles, un post-punk dancoïde, féminin, mélange de fausse innocence et de fausse impudeur, lumineux et crépusculaire.
Salvation, par Cult of Luna, un chef-d'oeuvre du post-hardcore, hurlant, introspectif, mélodique, répétitif, infini, révolté, apaisé, marin, souterrain, un rituel de souffrance et d'extase devant la beauté du monde qui meurt.
Aleph At Hallucinatory Mountain, par Current 93, du rock / americana / dark folk au chant hypnotique et rĂȘveur pour un enfoncement Ă©sotĂ©rique et circulaire dans un monde occulte et alchimique trĂšs personnel.
Thunder Perfect Mind, par Current 93 : Des chants de Maldoror aux visages des chats, Current 93 invente la musique folk d'un monde désolé.
MĂ©tal, par Dark Sanctuary, du mĂ©tal orchestral et gothique avec un chant fĂ©minin dâopĂ©ra pour une Ă©popĂ©e forestiĂšre poignante.
Stellar, par Der Weg einer Freiheit (black metal spatial et guerrier cristallin)
Une belle journĂ©e, par Nicolas Dick, de l'ambient riches en nappes, en bourdons et en Ă©lĂ©gies, un long assouplissement d'un seul et mĂȘme monde dans son dernier soupir.
A Night in the Woods, par Dino Van Bedt, post-americana sans paroles, avec drone et field recordings, une traversĂ©e sĂ©minale et tĂ©nĂ©breuse de la forĂȘt de Millevaux. ComposĂ© spĂ©cialement pour Millevaux !
Marijuana, par Dope Smoker, du stoner rock sous substances et influences sabbathiques, lourd, enfumé, dédaigneux et baveux.
Wezen, par Alicia Ducout & autres, du folktronica médiéval entre harpes, pianos et chant elfique.
LâĂtre et lâenfant, par Edinbourg of the seven seas, une guitare folk sans voix pour des forĂȘts mystiques Ă habiter vous-mĂȘme.
In The Nightside Eclipse, par Emperor, du black metal symphonique de la nuit de 7Úme lune, dans un chateau perdu dans les montagnes. Gorgé d'occultisme, de lycanthropie et de médiévisme.
Rutsu No Hoyo, par Empusae (dark ambient ritualiste)
Sphere from the woods, par Empusae, de l'ambient ritualiste pour un parcours animiste dans la forĂȘt des rĂȘves perdus.
Weiland, par Empyrium, du dark folk en noir et blanc, une sorte de moyen-Ăąge fantasmĂ© par les romantiques allemands, Ă la recherche d'une lumiĂšre dans la forĂȘt.
Tome X, par Erang (dungeon-synth, musique médiévale, dark folk pour un monde de chùteaux et de chasses)
Temple of Ancients, par Erdstall (dungeon-synth pour explorations de donjons aussi ténébreux que nostalgiques).
The Maniacal Vale, par Esoteric, du doom metal avec chant caverneux et guitares cristallines, un cycle interminable de réincarnations morbides et sublimées.
Maar, par The Evptoria Report, la face apaisĂ©e du post-rock, une traversĂ©e en douceur de couches et de couches de mĂ©lancolie et de rĂȘves.
Aokigahara, par Flowers for Bodysnatchers, dark ambient forestier Ă pianos fragiles.
Frjee feather EP, par Forest Swords, un post-rock dub psyché et mazouté à souhait !
Springtime Depression, par Forgotten Tomb, la perle noire du black mĂ©tal dĂ©pressif et mĂ©lodique pour une excursion cauchemardesque en forĂȘt vers cette maison abandonnĂ©e oĂč lâon pourra tranquillement se livrer au suicide.
The Divine Punishment, par Diamanda Galas, lâincantation sorciĂšre Ă son pinacle.
Violet Dreams, par John Gallow, du heavy doom metal aux relents trĂšs seventies, aussi sabbathique dans les riffs que dans la voix, pour tous ceux qui rĂȘvent de messes noires, d'horreur gothique et de sword and sorcery sans le chant rauque qui va presque toujours avec.
Yanqui U.X.O., par Godspeed You ! Black Emperor : la complainte post-rock ultime, musique de tous les rĂȘves et de toutes les tragĂ©dies.
Pentagon Black, par Goliath Bird Eater, du psychĂ©-drone ritualiste assez facile d'Ă©coute, une forĂȘt de boucles en l'honneur de dĂ©itĂ©s sourdes, aveugles et arachnoĂŻdes.
Doomsdayer's Holiday, par Grails, du post-rock oriental, psyché et dronisant, tantÎt mélodique, tantÎt sombre, tantras d'anciens temples profanés par les racines.
Without Sinking, par Hildur Gudnadottir, goudron de violoncelles en dépression morbide.
Fallow Fields, par Harrow, au croisement entre Ennio Morriconne, le post-rock et le folk black metal, une épopée mélodique et lointaine.
~, par Iamthemorning, voix fĂ©minine, piano-cordes, le calme avant la tempĂȘte, et des nĆuds de tempĂȘte au milieu du calme.
Zugzwang for Fostex, par Ian William Craig, de l'ambient bruitiste minimaliste avec un son qui part en miette, entre piano Ă©thĂ©rĂ©, rĂȘve Ă©veillĂ© et voie ferrĂ©e abandonnĂ©e.
Den Hellige Skogs Hemmeligheter, par Im Dunkeln, un black metal paĂŻen de plus en plus atmosphĂ©rique et instrumental, tout ce qui reste des siĂšcles aprĂšs, les arbres et les mĂ©galithes comme seuls tĂ©moins d'une Ă©poque de folie, oĂč empires et hordes se dĂ©truisirent mutuellement.
Celestial Genealogy, Birth of a Mountain, par InnerborĂ©e, Ă la croisĂ©e entre post-rock, black art et doom metal, le mariage du chant de la belle et de la bĂȘte dans une nuit montagneuse et lunaire.
Oceanic, par Isis, post-hardcore de référence pour montagnes russes émotionnelles en apnée.
Heart Ache & Dethroned, par Jesu, du post-indus halluciné et déchirant, pour un parcours au coeur d'une vie désespérée.
Jex Thoth, par Jex Thoth, du stoner doom metal Ă chant fĂ©minin incantatoire, fumeux, charnel et entĂȘtant, une messe de la fertilitĂ©.
MetsÀnkulkija, par Kalmankantaja, du black metal dépressif, épique et animiste, pour une chevauchée suicidaire au fond des bois.
Lost Chants / Last Chance, par Kandodo McBrain, un morceau de bravoure total en matiÚre de rock psychédélique / acid western instrumental, la plus lysergique des soupes primitives.
Time and Space, par Kaosmos, piano au fur et à mesure augmenté de réverb pour la traversée de la désolation.
Chaos is my name, par Khlyst, du drone avec un chant fĂ©minin qui navigue entre l'extrĂȘme du rauque, du cri et du chuchotement, de la sorcellerie faite musique.
Created in the image of suffering, par King of Woman, un stoner doom avec un chant féminin incantatoire et hypnotique pour une chevauchée épique et rituelle à travers les bois.
Terraformer, par Knut, du post-hardcore post-apocalyptique de bunker, aussi lointain et noisy que superbement produit et évocateur. Une dystopie en noir et blanc. Un trip aseptisé qui vous emporte trop loin dans les coursives, avec des compagnons seulement à moitié réels.
Hyperion, par Krallice, un black metal spatial et instrumental, lumineux, intense et habité.
La Violette Epineuse, un mĂ©lange de dark synth et de post-punk avec un chant fĂ©minin en français hantĂ©, pour des cauchemars intimes au coeur dâune forĂȘt qui nous renvoie dos Ă dos avec nos obsessions.
Lisieux, par Lisieux, du nĂ©o-folk, une guitare entĂȘtante, un chant fĂ©minin vaporeux, la forĂȘt qui se referme sur elle. Bienveillante... ou non ?
Gramarye, par Lotus Thief, un album mélangeant musique métal cristalline et chant féminin heavenly incantatoire : une ancienne messe païenne.
Wandervogel des Waldes, par Lord Lovidicus, du dungeon-synth aux accents de folk médiéval, patient, nostalgique et atmosphérique.
Canticles of the Holy Scythe, par LĂŒĂŒp, de la musique de chambre aux influences dark folk et black metal, un palais occulte et obsĂ©dant.
Deeper Woods, par Sarah Louise, du psych-folk dâune belle intensitĂ©, une expĂ©dition au cĆur de la forĂȘt en compagnies des dames qui lâhabitent.
Cast of Mind, par Kali Malone. Un drone extatique, un orgue endormi qui vous rĂȘves Ă travers des tunnels de branchages interminables.
Songs over ruins, par Desiderii Marginis, le plaisir d'un classique du dark ambient old school !
Mare Decendrii, par Mamiffer, du piano / ambient / post-rock / noise à chant désincarné pour une mise en lumiÚre de la désolation.
Be all and end all, par Manes, du death-rock / trip-hop glacé et souterrain, au fin fond des cavernes intimes et peuplées de nos fantÎmes les plus glacés et promiscuitaires.
S/T, par Martyria, du dark folk horrifique médiéval et oriental, une atmosphÚre de plomb pour une bataille ou un fléau imminent.
Psychopathia Sexualis- Original Motion Picture Soundtrack, par Paul Mercer, de la musique de chambre pour perfides bals masqués.
Sleeper, par Daniel Menche, un drone fait de bourdonnement et de résonnance, mélodique et sombre pour se faire happer par un voyage nocturne.
Morphogenesis, par Mind Necrosis Factor, electro-ambient oriental, voyage exotique au cĆur de l'emprise.
Never Forever, par Monarch, du drone-sludgecore assagi, toujours aussi pesant dans les instrus mais marqué par un chant féminin tour à tour éthéré et désespéré, une incantation de sorcellerie qui éventre la nuit.
The Song of a Long Forgotten Ghost, par Mortiis, un classique du dungeon synth, long morceau de bravoure solennel et médiéval.
Arriving Angels, par Helen Money, du violoncelle amplifiĂ©, sombre, beau et doom Ă la fois, l'orĂ©e de la forĂȘt entre lĂ©gĂšretĂ© et dĂ©sespoir.
Dolmen Music, par Meredith Monk, chant soprano, choeurs masculins et orchestre de chambre pour une ode destructurée aux frontiÚres de l'apaisement, de la folie et du paganisme.
Rays of Darkness, par Mono, du post-rock quintessenciel qui migre Ă fleur de peau du climax Ă©mo vers une noirceur screamo et un final noisy, la mĂ©taphore des graines de tĂ©nĂšbres oĂč germent, Ă©closent, vibrent et meurent des ĂȘtres en perdition.
The River EP, par MonumentuM, du coldwave scandĂ© et transi, entre baptĂȘme paĂŻen et noyades rĂ©pĂ©titives.
Anden som Gjorde Oppror, par Mortiis, un grand classique du dungeon synth, médiéval et nostalgique. Riche en ambiances sous un premier abord austÚre.
The Ties that Blind, par Mouth of the Architect, jamais post-hardcore n'aura sonné plus épique, plus vaste et plus immortel.
S/T, par Myrkur, du black métal avec un chant féminin cristallin et nordique, une élégie qui souffle le froid et la glace.
Truth Becomes Death, par Nadja, chef d'Ćuvre du drone musical pour un parcours alchimique absolu, du plus lĂ©ger au plus lourd.
Radiance of Shadows, par Nadja, entre drone et shoegaze, la lumiĂšre du Jugement Dernier qui progresse jusqu'Ă la catharsis finale.
Palingenesis, par Nebelung, du dark folk toute en mélancolie pour une ode à la nature aux accents de sanglots.
S/T, par Neurosis & Jarboe, post-hardcore avec l'inimitable chant féminin de Jarboe, tribal, sorcier, fantÎmatique, électronique, hanté, culpabilisé, onirique, poétique, violent, un détour par tous les états de la vie et de la mort.
Within The Darkness Between The Starlight, par Nhor, entre piano à fleur de peau et black metal atmosphérique, un temple gothique de nature, d'émotions et de ténÚbres.
Wildflowers, par Nhor, un piano solitaire pour égrainer la tristesse qui ne se tarit jamais malgré le passage des saisons.
Origine(s) part 1, par Nors'Klh (ambient orchestral, lyrique et exotique pour la décadence des grandes civilisations)
Primeval Forest Hymns, par Nubiferous, du dark folk instrumental rythmĂ© par les cors, les percussions tribales et les sons de la forĂȘt, inquiĂ©tant, englobant et authentique.
Courses, par à Paon, de la post-pop désincarnée avec un chant féminin en français, juvénile, gracile, confinant à l'abstrait, histoires tristes, belles et sans fil de notre monde qui part à vau-l'eau.
Phillharmonics, par Agnes Obel, un piano-voix pour chanter les derniers et les plus fragiles des grands espaces, et les histoires minuscules qui s'y tapissent.
Eye-tree-Pi, par Obiat, du stoner metal à chant clair épique, mazouté et hallucinogÚne, guerrier et contemplatif à la fois, désertique et labyrinthiquement touffu.
Selected Organ Works, par ĂžjeRum, un orgue soliloque pour une ambiance de recueillement, de solitude et de pluie.
Pilgrimage, par Om, du doom / folk à chant clair, ritualiste, mystique et cyclique, pour un séjour dans les dédales de la raison et de l'égrégore.
Geisterstadt, par Omega Massif, un post-rock lourd, triste et urbain pour une soirée de fin du monde dans une ville fantÎme.
My arms, your hearse, par Opeth, du death-doom metal atmosphérique et gothique, qui fusionne lourdeur et mélancolie, agression et mélodie, la peau et l'écorce, les larmes et l'acide.
Gran Poder, par Orthodox, du doom metal avec un rare chant clair, entre drone et liturgie, une cloison étouffante pour icÎnes salies.
Dreaming in earth, dissolving in light, par Oureboros, du dark-ambient/electro entre ombre et lumiÚre, soleil vert et humidité.
Affliction, Endoctrine, Vertigo, par Overmars, du post-hardcore nihiliste, entre Tom Waits sous LSD et une crieuse de dĂ©sespoir, entre rĂȘve et cauchemar, entre la fleur et la lame.
V.I.T.R.I.O.L par PĂ©nitence Onirique, du black mĂ©tal mĂ©lodique sur le thĂšme de lâalchimie, atmosphĂ©rique et Ă©pique !
La imposibilidad de tu nombre, par Peregrino, la derniĂšre ligne de piano quand tout s'arrĂȘte.
A Sigur RĂłs tribute, par Project MĂșkk, un instant de grĂące entre folk, electro et post-rock.
Metamorphosphoros, par Precaria, Deathspiral of inherited suffering et Dominus Ira, du black métal occulte et mélodique entiÚrement tourné vers les concepts alchimiques, pour une transmutation des plus belles et abjectes.
Pyramids, par Pyramids, du black metal étouffé avec un chant clair éthéré, étrange et déstabilisant.
Exilé, par Regarde les Hommes Tomber, du metal noir / screamo qui dépeint la toile du Jugement Dernier.
Tactile Ground, par Robert Rich, de lâambiant microtonal pour un monde du silence riche dâune vie aussi apaisante quâangoissante.
Anro, par Sachiko, de la musique tribale ritualiste pour un trip chamanique qui commence mal et qui finit complĂštement de travers.
The Path, par SaenĂŻnvey, contrebasse et electro-ambient de chambre pour enquĂȘtes glauques et lentes Ă la Maigret.
Ocean Fire, par Ryuchi Sakamoto & Willits, de l'ambient néo-classique qui se laisse dériver sur la mer à l'infini.
Ćuvres complĂštes, par Erik Satie : le coton fait piano, l'humour et la fantaisie faite beautĂ©, la tristesse faite murmure.
Refuse; Start Fires, par Scorn, dubstep sombre aux catalepsies jazzy, amas de tourbe noire de plus en plus englouti dans les marécages.
Imihs, par Shelving, post-rock aux influences kraut, une aventure au bout de la nuit, au bout des rĂȘves, au bout des montagnes.
The Witch Hammer, par Shinjuku Thief, un dark ambient orchestral et gothique pour chĂąteaux hantĂ©s, forĂȘts maudites et spectres livides.
Tristan Perish, Surface Plane, par Vicky Show : du piano minimaliste et funambule, comme une araignée sur la rosée.
Bells, par Hiroki Sasajima, de l'ambient pour feu de camp, confidences et rĂȘves Ă©veillĂ©s, Ă base de bourdons et de field recordings, au final intersidĂ©ral.
Death, Pierce Me, par Silencer, du black metal dépressif avec un chant hurlé sorcier et dément, un voyage au bout de la nuit depuis le fond du gouffre.
Bayou Perfume Advert, par Skullflower, un drone oriental et westernisant, tropical et mystique, en crescendo rĂ©pĂ©titif, pour fumeries dâopium et poupĂ©es vaudou.
The storm bells chime, par Sol, entre dark ambient et gothique, le dialogue entre un ange et un bûcheron avec en fond la tristesse du piano et l'écorce des guitares.
Deconstruction of the World, par Sophia, du dark ambient orchestral pour le jour de sortie de lâabri antiatomique.
An Eternity of Solitude, par Sorrow Plagues, du black metal dépressif et shoegaze, avec un piano cristallin et un chant black éthéré et lointain, un souffle atmosphérique et forestier.
SORROW - a reimagining of Gorecki's 3rd Symphony, par Colin Stetson, une réorchestration moderne du chef d'oeuvre de mélancolie de Gorecki, qui trouve ici une expression sincÚre mais plus ample et expérimentale.
Never were the way she was, par Colin Stetson & Sarah Neufeld. Un sax, un violon, un domaine forestier étrange, immersif, total.
Basement Apes Vol.1, par Sunwatchers, la circularité psyché-jazz, la transe chamanique, le non-lieu cosmique
Almost Invisible, par Subarachnoid Space, le pinacle du psyché-drone pour l'exploration infinie d'un temple sonique voué au dieu du mescal.
Eight Bells, par Subarachnoid Space, instrumental psyché / post-rock / metal dans les bras innombrables du grand Tout.
More Constant than the Gods, par Subrosa, un doom metal aux accents stoner et à la production claire, emmené par un chant féminin hypnotique, pour les soirs de tristesse et de batailles incantatoires, lourdes, narcotiques et triomphantes.
Great Annihilator, par Swans, du post-punk / dark folk qui brosse le portrait d'une apocalypse aussi intime que globale.
Rust, par Swarm Intelligence, de lâĂ©lectro-drone-noise mĂ©lodique Ă mi-chemin entre la dĂ©crĂ©pitude et lâextase.
Auk / Blood par Tanya Tagaq, entre chant inuit chamanique revisitĂ© et violons Ă fleur de peau, entre lâĂ©merveillement et la terreur.
The Pomegranate Cycle, par Textile Audio, un opéra intimiste et contemporain, série de vies croisées tragiques et quotidiennes, fragiles comme des biches, dont la nature est témoin.
Weighing souls with sand, par The Angelic Process, du black metal / shoegaze Ă chant clair, violent, beau et triste Ă la fois.
Al-Azif, par The Great Old Ones, du post-black metal lovecraftien intense et mélodique, parfaite mise en horreur des Entités Mythologiques
Through Darkness and Light, par The Hourglass, du metal symphonique et électronique avec un chant féminin soprano irréprochable, pour climax épiques et montées en puissance héroïques.
II, par Toundra, post-rock épique et forestier.
Svidd Neger OST, par Ulver, du sympho-electro-jazz pour une longue conversation avec la nuit.
Silencing the Singing & Silence teaches you how to sing, par Ulver, dark ambient bruitiste de cabane au fond des bois, au fond de la nuit.
The Hunt, par Ulvesang, un dark folk tout de guitares sĂšches tendus, un voyage initiatique dâune grande majestĂ© oĂč dort une sombre menace.
Rossz Csillag Alatt SzĂŒletett, par Venetian Snares, du drum and bass symphonique, musique pour combats Ă©piques et post-Renaissance
The Black Flux, par Virus, entre black metal à chant clair sous zéro absolu, post-punk solidifié et jazz martial, une longue incantation nihiliste et raffinée qui traverse la moelle.
Hypnos / Flame, par Chelsea Wolfe. Une mĂ©lopĂ©e lynchienne aussi suave que fantomatique, aussi belle que flippante, entre pop, folk et gothique qui se seraient mĂ©langĂ©s jusquâĂ lâivresse.
Dwelling In A Dead Raven For The Glory Of Crucified Wolves, par Wolfmangler, du drone dark folk riche en cuivres et en chant sinistre, à la fois murmuré et grogné, pour une chasse funÚbre entre chiens et loups.
Void, par Wolvennest.
Tout le maelström hypnotique de la totalité forestiÚre est concentré dans cet album rituel entre psyché-drone mélodique et blackgaze ethéré.
Black Cascade, par Wolves in the Throne Room, black metal amĂ©ricain spatial, ambient, symphonique, pour une plongĂ©e Ă©pique et nostalgique dans les forĂȘts du nord.
Celestite, par Wolves in the Throne Room, space ambient des explorations lointaines et terrifiantes Ă l'intĂ©rieur de soi-mĂȘme et de la forĂȘt.
Come the Thaw, par Worm Ouroboros, musique gothique avec guitares tantÎt classiques tantÎt doom, autour du chant fragile d'une biche qui n'en finit pas d'attendre le dégel.
Ausserwelt, par Year of No Light, départ pour l'ßle des morts à bord d'un post-hardcore sans parole.
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Un modĂšle de fiche pour Ăcheveuille !
Ăcheveuille, le jeu de rĂŽle pour explorer en profondeur la forĂȘt de Millevaux, fonctionne sur un principes de fiches de PNJ. Le modĂšle vous Ă©tait dĂ©part donnĂ© pour remplir un bloc-notes, voici maintenant un modĂšle Ă remplir sur traitement de texte ou Ă imprimer !
Merci à Claude Féry pour avoir réalisé une premiÚre version de cette fiche !
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